Du 26 au 30 mars 2018, le Service de Sécurité Intérieure de l’ambassade de France a organisé un stage intitulé « sauvetage-déblaiement » au profit de 30 agents du comité des situations d’urgence et de la défense civile. C’est la deuxième fois qu’une session de formation est organisée par la France au profit des secouristes tadjiks dans un pays qui a déploré 31 morts l’année dernière du fait des catastrophes naturelles.

Deux sapeurs pompiers français s’étaient spécialement déplacés au Tadjikistan pour dispenser leurs savoir-faire à des stagiaires avides de connaissances. Après avoir étudié les techniques de recherche et de localisation de victimes ensevelies, les secouristes tadjiks ont appris plusieurs méthodes pour soulever ou déplacer de gros morceaux de béton. Ils ont également été instruits sur les opérations à mener pour étayer et conforter les structures d’un bâtiment partiellement détruit. Enfin, ils ont été formés sur les divers procédés employés pour dégager les victimes des décombres.

A l’issue de cette semaine très intense, tous les stagiaires ont été jugés capables d’intervenir et de réaliser des opérations de sauvetage et de sécurisation sur un site où se trouvent des bâtiments effondrés ou menaçant ruine. Une cérémonie de remise des attestations de stage s’est déroulée le samedi 31 mars au siège du comité des situations d’urgence. Cette cérémonie a été coprésidée par M. Rustam Nazarzoda, président du comité, et par Mme Yasmine Gouedard, ambassadrice de France au Tadjikistan.

Le président du comité a mis en exergue le professionnalisme des experts français qui ont su dispenser leurs cours en utilisant les matériels et équipements en dotation dans le pays et qui ont su parfaitement adapter le niveau de la formation à leurs interlocuteurs tadjiks. M. Rustam Nazarzoda a remercié l’ambassade pour son soutien dans de nombreux projets dans le pays. Il a également formé le vœu que les compétences nouvellement acquises permettent à l’avenir d’améliorer encore l’efficacité des opérations de sauvetage.

Mme Gouedard a précisé que cette nouvelle formation entre dans le cadre de l’amélioration des capacités d’intervention du Comité des situations d’urgence. Elle a exprimé le souhait que la coopération dans les domaines de la prévention et des interventions sur les catastrophes naturelles se poursuive.